Après le massacre de neuf enfants âgés de 9 à 12 ans, l’ambassade des Etats-Unis appelle à un arrêt d’actes barbares sur les enfants, espoirs d’un avenir positif.
Au moins six élèves âgés de 9 à 12 ans ont été tués et plusieurs autres blessés dans un massacre perpétré dans une école à Kumba, dans la région anglophone du Sud-Ouest samedi 24 octobre, selon le bilan communiqué dans la soirée par le Premier ministre camerounais.
Ils ont été tués par un groupe armé non identifié. Aussitôt, une vive émotion s’est emparée de l’opinion nationale et internationale.
Les Etats-Unis sidérés
L’ambassade des États-Unis exprime sa désolation à travers un communiqué. Les Etats-Unis condamnent dans les termes les plus vifs l’attaque perpétrée aujourd’hui à l’école maternelle et primaire Mother Francisca à Kumba, dans la région du Sud-Ouest, par des individus armés, qui a laissé plusieurs jeunes enfants morts et blessés.
« Nous offrons nos plus sincères condoléances aux familles des enfants tués, aux blessés et les membres de leur famille, ainsi qu’à toutes les autres personnes touchées par cette attaque choquante. Nous sommes avec eux en cette période de deuil et exprimons notre gratitude à tous ceux qui fournissent des soins médicaux aux blessés » précise l’Ambassade.
Non sans rappeler que cet acte odieux et méprisable montre un dédain envers les vies innocentes qui représentent l’espoir d’un avenir positif. La violence doit cesser dorénavant et les enfants devraient pouvoir exercer leur droit d’aller à l’école sans craindre pour leur sécurité. Les auteurs de cette attaque doivent être tenus pour responsables et traduits en justice.
Vive émotion
Le Premier ministre a évoqué dans la soirée samedi un bilan de six morts parmi les élèves. L’ONU recense elle huit morts.
« Au moins huit enfants ont été tués par des coups de feu et des attaques à la machette. Douze autres ont été blessés et emmenés dans des hôpitaux locaux », a indiqué le bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA) au Cameroun dans un communiqué.
Les premières images de ce massacre n’ont pas tardé à circuler sur les réseaux sociaux, entraînant avec elles un flot d’indignations comme on en n’a rarement observé, depuis bientôt quatre ans que dure ce conflit en zone anglophone.
Des hommes politiques de tous bords, des ONG, des artistes, des citoyens ordinaires, avec souvent les mêmes interrogations : qui peut être aussi fou pour ouvrir le feu sur d’innocents enfants ? Au nom de quelle cause ? Jusqu’où va-t-on pousser l’horreur ? Questions pour la plupart sans réponse.
Vu l’attaque perpétré en zone anglophone le Cameroun est en deuil