Cette interruption a eu des conséquences néfastes dans plusieurs secteurs, notamment des médias en ligne.
Après avoir été coupé pendant au moins quatre jours, la connexion internet a été rétabli mardi dernier en Guinée. Cette interruption a eu des conséquences néfastes dans plusieurs secteurs, notamment des médias en ligne. Mais aussi des blogueurs et du secteur des banques.
« Acheter de nouvelles données alors qu’on a déjà rechargé chez un autre opérateur qui est d’ailleurs le principal, cela fait des frais supplémentaires. Et là où nous sommes allés aussi, il y avait des restrictions, la connexion n’était pas bonne », explique Mamadou Alpha Diallo à la Deutsche Welle.
Thierno Amadou Diallo est journaliste et administrateur du site guinee114. Il a vu ses activités économiques se réduire ces derniers jours, pensant même que son secteur, la presse en ligne, était le plus touché par la coupure d’internet.
Tous les secteurs impactés
« D’abord les correspondants ne pouvaient pas livrer leurs contributions. À Conakry aussi, même si on avait des informations on pouvait difficilement publier des articles. D’un autre côté nous sommes une entreprise. Il y a des publi-reportages, il y a des partenaires qui nous envoient des textes publicitaires et nous étions obligés de dire qu’on était désolé de ne pas les publier. Donc on laissait partir l’argent », regrette le journaliste.
Il dit qu’il a l’habitude de publier une vingtaine d’article par jour. Mais durant la perturbation de la connexion, il ne parvenait pas à ouvrir sa plateforme.
Sékou Somparé, un client d’une banque, affirme n’avoir pas eu accès à son compte durant la coupure d’internet. « J’ai mis une application dans mon téléphone qui me permet d’avoir accès à mon compte depuis la banque. Mais avec la coupure d’internet je n’ai pas eu accès à mon argent. J’ai de l’argent à la banque mais je suis resté bloqué à la maison, je ne pouvais rien faire. Au-delà de ça, à l’université nous avons des plateformes où nous communiquons et tout était aussi bloqué », se lamente-t-il.