Cette réouverture est assortie d’une batterie de mesures restrictives. En l’occurrence : la présentation d’un test anti-Covid datant de moins de quatorze jours.
Les mosquées vont rouvrir leurs portes aujourd’hui au Gabon pour la première fois depuis 7 mois. En mars, le gouvernement avait fermé les lieux de culte pour freiner la propagation du coronavirus. Le 16 octobre, après une forte pression de l’église catholique et des églises de réveil, le gouvernement avait annoncé leur réouverture à partir de ce vendredi.
Obligation de passer des tests contre le Covid-19
Mais, les fidèles chrétiens et musulmans sont soumis à une batterie de mesures qui révoltent les pratiquants, parmi elles : la présentation d’un test Covid-19 négatif datant de moins de quatorze jours.
La protestation de certains chefs religieux a payé. Jeudi 29 octobre, le gouvernement a annoncé de nouveaux allègements : « Le test est supprimé », a annoncé le ministre de l’Intérieur.
Lambert Noël Matha a aussi assoupli les mesures concernant la célébration des cultes. « Les aménagements, les assouplissements concernent la liturgie, notamment le sacrement de l’Eucharistie, les offrandes, la dîme », a-t-il déclaré.
Précautions
Malgré ces nouveaux allègements, le gouvernement reste ferme. Il n’a accordé qu’un jour de prière par semaine à chaque communauté, le vendredi pour les musulmans et le dimanche pour les chrétiens. Trente fidèles seulement sont autorisés par culte, quelle que soit la taille du lieu de prière.
Selon la Primature, « les communautés religieuses devraient elles-mêmes, s’organiser dans le strict respect des mesures préventives liées à la pandémie de Covid-19 ».
C’était au cours d’une rencontre jeudi 29 octobre. Un accent particulier a été mis sur la nécessité d’encourager les fidèles et l’ensemble des Gabonais à se faire dépister massivement, ce qui permettrait de protéger leurs vies et celles des autres.