Le président ivoirien Alassane Ouattara a apparemment remporté un troisième mandat controversé lors d’une victoire écrasante à l’élection présidentielle du 3 octobre dernier en Afrique de l’Ouest.
Le président de la commission électorale, Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, a déclaré Ouattara vainqueur tôt mardi, affirmant qu’avec un peu plus de 50 % des électeurs ayant voté, Ouattara a obtenu un peu plus de 3 000 000 de voix, soit un peu plus de 94 % du total.
Le Conseil constitutionnel de Côte d’Ivoire doit encore valider les résultats des élections et déclarer un vainqueur après avoir entendu les plaintes ou les contestations.
Ouattara a obtenu cette victoire apparente au milieu de violences préélectorales meurtrières et d’un boycott de l’élection orchestré par deux leaders de l’opposition.
Les principaux candidats de l’opposition, l’ancien président Henri Konan Bedie et l’ex-premier ministre Pascal Affi N’Guessan, déclarent qu’ils ne reconnaîtront pas la victoire de Ouattara, affirmant qu’elle a été biaisée parce qu’ils ont appelé au boycott de l’élection de samedi.
Ils ont également déclaré que la candidature de Ouattara pour un troisième mandat est illégale car elle viole la constitution, qui permet aux présidents de servir deux mandats. M. Ouattara a rejeté cette idée, affirmant que l’approbation d’une nouvelle constitution en 2016 lui permettait de briguer un troisième mandat.
L’opposition a annoncé lundi dernier la formation d’un conseil de transition qui contribuerait à la création d’un gouvernement alternatif, qui définira un schéma directeur pour une élection présidentielle équitable.
Le gouvernement de Côte d’Ivoire n’a pas donné de réponse immédiate aux projets de l’opposition.
Les Ivoiriens ont dit que les camerounais ne savent pas ce qui est bien pour eux et qu’ils sont amorphes. Maintenant que les mêmes causes produisent les mêmes effets en côte d’ivoire, j’attends leur réaction.
Que les Ivoiriens agissent quand cela se passait au Cameroun, ils ont dits que les camerounais ne savaient pas ce qui est bien pour eux et qu’ils sont amorphes…