Initialement prévu le 14 décembre comme le prévoit l’article 58 de la Constitution, le président de la République fixe la date à mi-novembre.
Alassane Ouattara, nouvellement élu pour un troisième mandat à la présidentielle, souhaite raccourcir la date de son investiture. Prévue le 14 décembre, il voudrait la ramener à la mi-novembre indique Jeune Afrique. Aucune raison officielle n’est livrée, mais apprend-on, il souhaite entamer les négociations avec l’opposition. Le président ivoirien a commencé à sonder en ce sens son premier cercle, ainsi que le ministre de la Justice, Sansan Kambilé.
ADO tend la main aux opposants
Alors que la Côte d’Ivoire connait des tensions dues à sa réélection, le chef de l’Etat voudrait discuter avec le chef de l’opposition, Henri Konan Bédié, dans les prochains jours. Celui-là qui a déclaré la création d’un « Conseil national de transition », quelques heures après la proclamation des résultats par la Commission électorale indépendante (CEI).
L’idée d’un dialogue est soutenue par Nanan Aka Boni III, la reine-mère des Baoulés, proches du chef de l’Etat. L’ancien président nigérian, Olesegun Obasanjo se porte garant pour assurer la médiation. Il avait déjà mené cet exercice lors de la crise post-électorale de 2010-2011. Puis, avait tenté d’apaiser les tensions.
Encore cinq ans
Une semaine après l’annonce de la victoire d’Alassane Ouattara, le Conseil constitutionnel confirme les résultats publiés par la Commission électorale, qui donnaient 94,27 % des suffrages au président sortant.
Le Conseil constitutionnel ivoirien a déclaré le scrutin « régulier » et validé, ce lundi 9 novembre, les résultats définitifs de l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre, confirmant ceux proclamés une semaine plus tôt par la Commission électorale indépendante (CEI).
Alassane Ouattara, 78 ans, est ainsi officiellement élu pour un troisième mandat avec 94,27 % des suffrages exprimés, au terme d’une campagne marquée par le « boycott actif » de l’opposition. Le taux de participation s’élève à 53,90 %.