Ce chef militaire du GSIM d’Iyad Ag Ghaly est responsable de plusieurs attaques contre les forces maliennes et internationales.
La France annonce avoir neutralisé, au Mali, Ba Ag Moussa, un haut -cadre du groupe islamiste Al-Qaïda. La ministre des Armées française, Florence Parly, a salué dans l’opération, indiquant par ailleurs que Ba Ag Moussa est considéré comme responsable de plusieurs attaques contre les forces maliennes et internationales.
Il était considéré comme l’un des principaux chefs militaires jihadistes au Mali, notamment chargé de la formation des nouvelles recrues.
Attaque ciblée
Cette opération a engagé « d’importants moyens de renseignement ainsi qu’un dispositif d’interception composé d’hélicoptères et de troupes au sol » conduisant à une frappe contre Ba Ag Moussa, décrit comme le « chef militaire » du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) et un « cadre historique de la mouvance jihadiste au Sahel ».
En juin, l’armée française avait tué dans une opération au Mali le chef historique d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Ams), Abdelmalek Droukdal. La victoire de prestige était indiscutable : l’Algérien était au coeur du jihad sahélien depuis plus de 20 ans. Mais il restait prudemment éloigné du terrain et sa mort n’a pas changé la donne sécuritaire.
Ag Moussa redoutable, rebelle touareg
Ag Moussa, alias « Bamoussa », ancien officier de l’armée malienne mais aussi membre fondateur du groupe jihadiste Ansar Dine, est considéré comme un « terroriste » par les Nations unies et Washington. Ce Touareg a été un acteur majeur des différentes rebellions touareg des années 1990 et 2000.
Réintégré dans l’armée en 1996 puis en 2006, il avait fait défection à chaque fois pour reprendre les armes: vers la rébellion la première fois, puis vers le jihadisme à l’aube de son expansion dans la région en 2012.