A deux semaines de la publication définitive par la Cour constitutionnelle, des listes des candidats aux élections présidentielle et législatives, les forces de l’ordre sont aux aguets. Des contrôles de sécurité renforcés dans des check points se multiplient.
Alors que le premier tour des élections présidentielle et législative est fixée au 27 décembre 2020, plus de 85% du territoire national est contrôlé par des groupes armés, pour la plupart dirigés par des mercenaires étrangers considérés comme des partenaires du gouvernement selon le Premier ministre.
Dispositif renforcé
Selon la Minusca, ce nouveau dispositif de sécurité dans la capitale fait partie du plan de sécurisation intégré des élections, élaboré et signé le vendredi 02 octobre entre le gouvernement et la Minusca.
Selon le gouvernement, une réunion avait été organisée lundi à Bangui avec la Minusca afin de mettre en place des comités préfectoraux de sécurisation des élections.
Or dans les rues de la capitale, nombreux sont ceux qui pensent que ce renforcement des dispositifs de sécurité dans la capitale est probablement liés à la publication prochaine par la Cour constitutionnelle des listes définitives des candidats aux élections.
Selon des indiscrétions, plusieurs dossiers des personnalités politiques ne seront pas validés par la Cour constitutionnelle.
De nombreux candidats indexés
Beaucoup pensent entre autres à l’ex-président François Bozizé pour délais insuffisants de séjour sur le territoire national, au chef rebelle Armel Sayo Ningatoloum pour moralité douteuse, à Cathérine Samba Panza pour moralité douteuse, au député Jean-Michel Mandaba pour les mêmes motifs sans oublier Archange-Touadera pour moralité douteuse et entretien des groupes et milices armés.