Il leur est reproché leurs curriculums trop faibles, leur expérience managériale limitée au sein des institutions internationales.
Morris Anyah (Etats-Unis-Nigeria), Susan Okalany (Ouganda), Fergal Gaynor (Irlande) et Richard Roy (Canada) n’ont pas pu convaincre les Etats parties. Raison pour laquelle elles ont décidé vendredi 13 novembre dix autres candidats dont les dossiers ont été recalés à la course pour la Cour pénale internationale (CPI).
Il est reproché aux quatre candidats leurs curriculums trop faibles, leur expérience managériale limitée au sein des institutions internationales, ou le manque d’expérience diplomatique. Les Etats critiquent aussi le fait que le système de civil law (par opposition à la commonlaw) ne soit pas représenté parmi la présélection du comité.
Dix autres candidats à la rescousse
Le 7 octobre, la présidence de l’Assemblée des Etats-parties (AEP) a diffusé une note interne aux pays composants la CPI. Dans ce document lu par Jeune Afrique, le président O-Gon Kwom et les vice-présidents de l’AEP faisait part de leur désir d’ouvrir la sélection à d’autres personnalités dont la candidature a été écartée,en l’absence du consensus autour des quatre présélectionnés.
Cette décision ne fait pas l’unanimité au sein des Etats-parties. La Palestine, le Liechtenstein, l’Argentine ou l’Irlande sont pour le maintien à la liste des quatre. De même, la Sierra Leone et une dizaine de pays africains (Botswana, Burkina Faso, Nigeria, Sénégal, Afrique du Sud, Gambie) se réservent le droit de parler, mais rejettent la perspective d’une ouverture de la liste aux dix autres candidats.
Ils parlent d’un manque de transparence de la part du président O-Gon Kwom. Si ces dix prétendants au poste sont toujours intéressés par le poste, leur nom, CV et leur lettre de motivation seront alors publiés et ils seront auditionnés publiquement.
Inquiétudes
Le 8 octobre, certains pays Africains ont demandé que le maximum d’informations soit fournies sur ces dix autres candidats. Et les raisons de la non-retention de leurs dossiers lors de la première sélection. Ils s’inquiètent également des conclusions des enquêtes de moralité conduites par les experts.