Dans un communiqué, la DGM parle d’une mauvaise interprétation faite par certains médias.
En République Démocratique du Congo (RDC), la visite du vice-Premier ministre de l’Intérieur et de la sécurité, mercredi, sur un site de la Direction générale de migration (DGM) a provoqué une controverse. Plusieurs Congolais affirment que cet endroit c’est un cachot clandestin.
Mais la Direction générale de migration il n’en rien. Elle déclare qu’il s’agit d’un centre de rétention et de transit pour étrangers en séjour irrégulier. Un centre qui fonctionne habituellement, souligne-t-on à la DGM. Une dizaine de personnes, des étrangers y étaient logées lorsque le vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur est venu le visiter.
Basé dans un premier temps dans les locaux de la direction provinciale de Kinshasa, ce centre a été transféré dans la parcelle destinée à recevoir la future direction générale, explique le chargé de communication de la DGM.
A l’en croire, même les diplomates étrangers connaissent ce site parce qu’ils vont y visiter leurs compatriotes qui sont en situation irrégulière en RDC. Dans un communiqué, la DGM parle d’une mauvaise interprétation faite par certains médias de la visite du ministre de tutelle, Gilbert Kankonde, sur ce site.
Fermeture d’un cachot clandestin de la DGM
« La DGM ne dispose pas des cachots clandestins et n’en a jamais disposé », affirme un communiqué de presse de la DGM signée par son Directeur général Roland Kashwantale, jeudi 19 novembre 2020.
Gilbert Kankonde a dit avoir ordonné la fermeture d’un cachot clandestin de la DGM, situé dans un chantier situé sur l’avenue du Haut Commandement, dans la commune de la Gombe, où plusieurs expatriés seraient enfermés sans jugement.
Quelques jours son élection, le président Félix Antoine Tshisekedi avait ordonné la fermeture de tous les cachots clandestins de l’ensemble du pays. Et cela a été fait, rappellent des responsables de la DGM qui soutiennent ne pas disposer de cachot clandestin.