Étude du code électoral, révisions sur l’organisation des institutions, le fonctionnement du processus électoral…les acteurs de la société civile sont au cœur de ce double scrutin.
L’élection présidentielle centrafricaine est prévue pour le 27 décembre 2020. Des élections législatives ont lieu en même temps que le premier tour de la présidentielle.
Sur le terrain, la société civile se prépare grâce à des formations comme celle du samedi matin 21 novembre : étude du code électoral, révisions sur l’organisation des institutions et sur le fonctionnement du processus électoral. Ou encore les menaces sur le scrutin telles que la multiplication des fake news…
« Cette formation est la bienvenue, à mon avis, parce que nous sommes dans une période de turbulence. Durant cette période, mon rôle en tant que société civile, c’est de parler à mes pairs. On doit s’entendre sur un comportement à adopter pendant cette période et jusqu’à après l’élection. Là, je suis édifié. Cela me permet moi-même d’essayer de bannir un certain nombre de comportements dans lesquels je me reconnaissais », précise Nzama Joseph au micro de RFI. Il est membre de l’association Pijka, plateforme interconfessionnelle de la jeunesse centrafricaine.
Les objectifs
Présidente du réseau des femmes africaines ministres et parlementaires, Félicité Kongana prend son travail très au sérieux : « Nous voulons tout apprendre parce que justement nous en avons besoin. Les manuels de sensibilisation, comment aborder les gens sur le terrain, comment être organisé dans les bureaux de vote, comment contrôler ces bureaux de vote le jour J. C’est très important pour pouvoir être sur le terrain, être dynamique, efficace et transparent surtout parce que là, il y va de la réussite de ces élections pour l’avenir de notre pays », souligne-t-elle.
A l’approche du scrutin, la peur de nouvelles violences post-électorales hantent les esprits. Le cardinal Dieudonné Nzapalainga s’est associé à une lettre pour appeler les différents partis politique au calme : « Nous avons dans notre lettre demandé à ce qu’il y ait dialogue et consensus pour qu’on puisse aller de manière transparente et apaisée aux élections. Mais l’option prise par le gouvernement et la communauté internationale est différente. Nous n’avons pas les mêmes agendas.» Peut-on lire dans la lettre rendue publique.