Annonce du président nigérien Mahamadou Issoufou samedi, lors de ses félicitations à son homologue burkinabé, Roch Kaboré, pour sa réélection.
Le Burkina Faso est un cas d’école au Niger : Au lendemain de l’élection de Roch Kaboré à un second mandat à la préidentielle, Mahamadou Issoufou a dressé ses félicitations à son homologue.
“Je voudrais au nom du peuple Nigérien et en mon nom, adresser mes chaleureuses félicitations à mon frère et ami Roch Marc Christian Kaboré, pour sa brillante réélection”, a déclaré Mahamadou Issoufou.
Vive la démocratie !
Le chef de l’Etat du Niger salue aussi la maturité politique du peuple Burkinabé pour le calme et la sérénité qui ont prévalu durant le processus électoral. Vendredi, le porte-parole de l’opposition burkinabé Tahirou Barry et le chef de file de l’opposition, Zéphiribn Diabré, ont été reçus par le président Roch Kaboré.
A l’issue de leur audience, ils ont adressé leur félicitation au chef de l’Etat pour sa réélection à la tête du Burkina Faso.
Eddie Komoïgo, au banc de touche
L’opposition a fait grand bruit. Mais les urnes en ont décidé autrement. Selon les résultats provisoires de la présidentielle du dimanche 22 novembre 2020, proclamés par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), jeudi, le président sortant, Roch Kaboré, remporte la présidentielle dès le premier tour avec 57,87% des voix.
Devant Eddie Komboïgo et Zéphirin Diabré, arrivés respectivement en 2e et 3e position avec 15,48% et 12,46 des voix. Le premier constat que l’on fait, c’est que ce n’est pas une victoire sur le fil du rasoir. Loin s’en faut.
Mieux, après tout ce qui a été dit, Roch Kaboré sort largement vainqueur d’une compétition électorale largement saluée par les observateurs internationaux qui ont dit tout leur satisfecit du processus électoral, malgré les imperfections qui n’étaient pas, à leur avis, de nature à entacher la sincérité du vote ni la crédibilité des résultats ; ce qui peut être une fierté pour le Burkina.