L’autorité administrative instruit une vigilance accrue aux délégués départementaux, ainsi qu’aux élèves eux-mêmes
L’heure est grave dans le département du Mbam-et-Inoubou, région du Centre au Cameroun. En cause, des pratiques homosexuelles ont fait leur lit dans certains établissements d’enseignements secondaires et primaires. Le cri d’alerte est du préfet dudit département Monono Absalom Woloa.
Dans une correspondance signée le 24 novembre et ayant pour objet : « Sensibilisation des enseignants et élèves et dénonciation de toute personne suspectée d’homosexualité dans les campus scolaires », l’autorité administrative s’adresse aux délégués départementaux des enseignements secondaires et de l’Education de base du Mbam et Inoubou.
Halte !
Le préfet du département du Mbam et Inoubou, région du Centre Monono Absalom Woloa, prévient : « Suite aux multiples dénonciations de cas de pratique d’homosexualité enregistrés ces dernières semaines dans la ville de Bafia, et certaines révélations allant dans la même veine recueillies de source dignes d’intérêt, bien vouloir saisir les chefs d’établissements de votre ressort.
A l’effet de sensibiliser les enseignants et élèves par rapport à ces pratiques déviantes et de dénoncer toute personne suspectée desdites pratiques occultes ».
Dispositions légales
Dans la loi camerounaise, l’homosexualité est une pratique interdite. Le Code pénal puni d’un « emprisonnement de six (06 ), mois à cinq (05) ans, et d’une amende de vingt mille à deux-cent mille (200 000 ) FCFA, toute personne qui a des rapports sexuels avec une personne de son sexe ».