L’homme politique a repris sa campagne jeudi après un nouvel incident avec les forces de l’ordre cette semaine.
En Ouganda, Bobi Wine, le principal opposant au régime de Yoweri Museveni pour la présidentielle du 14 janvier 2021, est de nouveau en campagne. Il a repris les choses en main jeudi après un nouvel incident avec les forces de l’ordre cette semaine.
Mardi, l’opposant a une nouvelle fois, été empêché de faire campagne. Sa voiture a été bloquée à un barrage à une cinquantaine de kilomètres de Kampala. Et pour cause, les forces de l’ordre avaient tiré sur les pneus de sa voiture.
« Ils ferment les routes, érigent des barrages, me font suivre par des hommes armés et maintenant tirent sur mon véhicule », dénonce le candidat Bobi Wine. Appelant les forces à ne pas s’ingérer dans la campagne présidentielle.
« La police et l’armée ont tiré sur les pneus de mon véhicule. Nous sommes continuellement empêchés de prendre les routes principales par la police et l’armée. Nous sommes obligés de prendre les petites routes en terre, et même là, l’armée est déployée et tire sur nos sympathisants. La police n’a pas à déterminer où nous pouvons faire campagne. », ajoute-t-il.
La commission électorale appelle à la retenue
En réaction à ces accusations, la police dénonce le fait que Bobi Wine ne respecte pas son itinéraire de campagne qui lui interdit de passer dans les centres-villes, officiellement pour cause de Covid-19. Ce sont les explications de Fred Enanga, porte-parole de la police.
« Il s’agit d’officiers qui ont tiré. Ils ont visé les pneus pour immobiliser le véhicule car il y avait barrage sur la route et Bobi Wine ne voulait pas faire demi-tour. Il n’a pas été visé, personne n’en veut à sa vie. C’est faux. Mais il est têtu et n’en fait qu’à sa tête. », affirme M. Enanga.
Quant à la commission électorale, elle a appelé à la retenue de part et d’autre. Alors qu’il reste encore un mois et demi de campagne électorale.