La campagne pour l’élection présidentielle et législatives au Niger a démarré samedi à minuit. Elle durera trois semaines et le scrutin aura lieu le 27 décembre, selon le chronogramme de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Le lancement de cette campagne a été précédé de la validation, par la Cour Constitutionnelle, des dossiers de candidatures et le rejet de plusieurs autres dossiers de formations politiques et ceux des candidats indépendants, ne remplissant pas toutes les conditions juridiques requises.
Dans la capitale Niamey, c’est l’effervescence devant les sièges des partis politiques présentant des candidats. Animations culturelles, ponctuent les séances de campagne. Chaque QG vante le programme de son candidat. Les principales rues de la ville sont aussi inondées des photos des différents candidats.
Election serrée
Trente candidats sont en lice pour la présidentielle du 27 décembre. Il s’agit, entre autres, de l’ancien président de la République, Mahamane Ousmane, de l’ancien chef de l’État de la transition militaire de 2010-2011, Djibo Salou, des anciens premiers ministres Amadou Boubacar Cissé et Seini Oumarou…
Hamadou Amadou écarté
Le principal opposant Hama Amadou a été écarté de la course par la cour constitutionnelle, sur fond de sa condamnation à dans l’affaire dite de trafic des bébés du Nigéria. Le président sortant Mahamadou Issoufou ne sera pas aussi de la course.
Arrivé au terme de son dernier mandat légal, il a décidé de ne pas se représenter. Une nouvelle recomposition du paysage législatif nigérien est attendue à l’issue de cette élection législative, car plusieurs grandes formations politiques sont menacées de perdre leur hégémonie, pour causes de dissensions à leur sein.
La future Assemblée Nationale du Niger comptera 171 députés, contre 113 pour l’actuelle, qui sera en fin de mandat en mars prochain.