Le parti de Cabral Libii perd les élections dans son fief du Nyong et Kelle dans la région du Centre. Ceci malgré les 128 conseillers municipaux qui lui ont permis de remporter 5 communes récemment.
La défaite du PCRN profite à l’union des populations du Cameroun (UPC) qui a recruté 20 conseillers au sein du parti du « Jeune Macron ».
Un temps présenté la nouvelle vedette de la politique, Cabral Libii, a essuyé un cuisant échec lors des élections régionales de dimanche 6 décembre. Le président du PCRN évoque le non-respect des consignes de vote par certains militants. Et n’entend introduira aucun recours.
« Le PCRN félicite les vainqueurs. L’expérience a été engrangée sans conteste. Puisse ces élections régionales, constituer un véritable début de solution à la crise qui secoue deux Régions camerounaises, au travers du Statut Spécial qu’elles engendreront », a félicité Cabral Libii.
Trahison au sein du parti
Moins de 24 heures, plus tard, Cabral Libii frappe du point. Pour punir les traitres, coupables d’avoir apporté leurs voix au Rassemblement démocratique du peuple camerounais, (RDPC, de Paul Biya), il décide de suspendre l’ensemble des organes de base du parti siégeant dans le Nyong-et-Kellé.
La défaite dans cette localité était considérée comme une douche froide pour les élus, cadres et militants du parti, qui espéraient obtenir des sièges dans au moins un des dix conseils régionaux du pays.
Pour le PCRN, la débâcle électorale dans le Nyong-et-Kellé est d’autant plus difficile à accepter, qu’avec 125 conseillers municipaux sur les 248 votants dans ce scrutin indirect. Cabral Libii se croyait assuré d’obtenir la majorité absolue dans cette circonscription.
Prémices de la chute
Les premières fractures ont commencé à se creuser mi-2019, lorsque Cabral Libii faisait ses premiers pas dans la sphère politique nationale.
Après sa brouille, avec le parti « Univers », qui l’avait investi à la présidentielle d’octobre 2018, et alors que son propre parti, « Les citoyens », tardent à être légalisé, il scelle une alliance avecle PCRN, un parti fondé en 2003 par Robert Kona, un ancien militant de l’Union nationale camerounaise (UNC), de Ahmadou Ahidjo.
L’article n’est pas complet. J’attendais plus dans la partie « Premices de la chute » mais ça a l’air tiré par les cheveux. Le lien de causalité que vous souhaitez matérialiser n’est pas très clair. Ceci dit, il est encore trop tôt pour parler de chute, à moins de considérer naïvement la politique comme étant un long fleuve tranquille. Sa position est respectable et bien évidemment le député Libii va devoir séparer le bon grain de l’ivraie.