Le parti d’opposition a annoncé qu’elle participera aux législatives en 2021. Pourtant il avait boycotté toutes les élections depuis 10 ans.
En Côte d’Ivoire, la branche du Front populaire ivoirien dite « GOR » (Gbagbo ou Rien) a annoncé qu’elle prendra part aux élections législatives 2021. Le parti d’opposition de l’ex-chef de l’Etat Gbagbo avait boycotté toutes les élections depuis 10 ans.
«Le Front populaire ivoirien participera aux élections législatives et se donnera, en concertation avec ses partenaires de la coalition des plateformes de l’opposition, notamment avec le PDCI, les moyens de les gagner». Peut-on lire dans le communiqué publié par la branche du FPI.
Cette branche du Front populaire ivoirien, bien qu’elle ne soit pas reconnue par les autorités, a toujours demandé un retour de Laurent Gbagbo avant de prendre part au jeu politique.
«Depuis notre congrès de 2018, nous disons que nous voulons participer aux élections», calme toutefois l’auteur du communiqué. Franck Anderson Kouassi précise aussi que pour l’élection de 2020 Laurent Gbagbo était candidat. Mais que son dossier n’a pas été retenu.
La division en deux tendances du FPI
«C’est le FPI qui se retrouve», a commenté Augustin Komoé Koudio, pro-Affi Nguessan : « Ils ont compris que la logique du «tout ou rien» ne fonctionne pas», ajoute aussi Jean Bonin Kouadio. C’est le secrétaire général adjoint du FPI légal, l’autre tendance du parti qui a préféré aller aux urnes : « Si les GOR présentent des candidats ils ne pourront pas le faire sous l’étiquette du FPI », avertit cependant l’homme politique.
Toutefois dans le cas d’un retour de Laurent Gbagbo, dont les modalités sont actuellement en négociation avec les autorités, la division en deux tendances du FPI n’aurait plus aucune logique. Ce qui éviterait une bataille administrative entre les deux camps.
De même, d’après des sources concordantes, la coalition de l’opposition discute actuellement de présenter un candidat unique à tous les partis d’opposition dans de nombreuses circonscriptions. L’objectif étant d’être capable de battre le candidat du RHDP, le parti au pouvoir.