L’annonce a été faite par le président américain sortant Donald Trump.
Après environ dix ans d’exclusion, la République démocratique du Congo (RDC) va de nouveau profiter des préférences commerciales offertes par l’AGOA. L’annonce a été faite par le président américain Donald Trump.
Le chef de l’État congolais a bien sûr salué cette décision. De son côté, l’ambassadeur des États-Unis en RDC a loué les efforts de Félix Tshisekedi qui pourrait « ouvrir d’importantes opportunités économiques ».
Un ancien officiel garantit que la RDC de Joseph Kabila avait protesté contre son exclusion, car ça faisait « mauvaise figure». Mais que le pays n’avait rien perdu : « Cela ne concerne pas les ressources minières, on n’exportait rien vers les États-Unis à part un peu de café », explique-t-il.
Cette décision du chef de l’Etat sortant n’est pas une surprise. Le 19 mai dernier, Constance Hamilton, la représentante adjointe des États-Unis au commerce extérieur pour l’Afrique, avait officiellement écrit aux autorités congolaises.
Dans sa correspondance, elle évoquait les conditions du rétablissement de la RDC dans le programme AGOA. C’est la loi américaine sur la croissance et les opportunités économiques en Afrique.
Des avancées notables
Mais à cette époque, le pays vit au rythme du procès de Vital Kamerhe, le directeur de cabinet du président. Il est accusé et condamné pour détournements alors que Washington avait réclamé des efforts dans la lutte contre la corruption.
Il faudra attendre le mois de novembre dernier pour que la procédure soit effectivement relancée. Kinshasa met ainsi en avant des avancées datant de la période Tshisekedi dans différents domaines : la libération de prisonniers politiques, le retour de personnalités en exil, la création de l’agence de lutte contre la corruption. Ou même la mesure de gratuité de l’enseignement primaire.
Cependant parmi les avancées citées, il y en a également des plus anciennes. Notamment l’adhésion à l’OHADA qui harmonise le droit d’affaires en Afrique ou la création d’un guichet unique.