La désobéissance civile face à une force excessive
La mission des Nations unies au Mali a rapporté dans un communiqué publié lundi que quatorze manifestants – tous de sexe masculin, dont deux enfants – ont été tués le week-end du 10 juillet lors des interventions des forces de l’ordre lors d’une manifestation du 5 juin du Rassemblement des forces patriotiques contre le président Ibrahim Boubacar Keita, qui a été évincé un mois plus tard, le 18 août, par l’armée.
Le point culminant de la manifestation populaire a dégénéré en trois jours de troubles, les plus graves à Bamako depuis le coup d’État de 2012 – la répression par les forces armées nationales ayant fait plusieurs blessés de tous bords et 14 morts.
La mission de l’ONU considère que les actes commis par les forces de sécurité « constituent des violations et des abus des droits de l’homme, y compris des exécutions extrajudiciaires ou arbitraires ».
Le Mali est actuellement sous le gouvernement de transition du président Bah N’Daw.