L’ambassade américaine au Mali appelle au respect des acteurs humanitaires et à leur accès sur le terrain afin d’assurer leur mission.
En Centrafrique, les inquiétudes se multiplient tandis que des combats sont engagés dans plusieurs zones du pays. Ce qui joue négativement sur l’accès humanitaire. D’ailleurs, dans un communiqué, Médecins sans frontières (MSF) dénonce le meurtre de l’un de ses employés. Il a été tué lors d’une attaque perpétrée le 28 décembre 2020.
Le drame s’esst déroulé à Grimari, apprend-on. Un camion de transport public est pris pour cible. Conséquence, une vingtaine de civils sont blessés dont l’employé de MSF qui meurt des suites de ses blessures.
L’organisation précise qu’une fois de plus la population est «prise au piège». Elle est « victime de ce cycle de violence sans fin». Dans ce contexte difficile, Médecins sans frontière assure qu’il sera poursuivre sa mission.
« Notre collègue n’était pas en service et avait emprunté ce camion pour se rendre de Bambari à Bangui. Il a été sévèrement blessé au cours de la fusillade. Cet incident a coûté la vie à de nombreux passagers et en a blessé beaucoup d’autres, qui ont tous été emmenés dans un hôpital de Grimari pour y recevoir des soins vitaux d’urgence. », explique MSF dans un communiqué disponible sur son site internet.
Un besoin urgent d’assistance humanitaire
L’ambassade américaine s’est dite elle aussi «gravement préoccupée par les niveaux croissants de violence, d’insécurité et de criminalité». Elle appelle au respect des acteurs humanitaires et à leur accès sur le terrain afin d’assurer leur mission.
Dans la semaine, c’est le CICR qui lançait une alerte après l’attaque d’une de ses bases. Les États-Unis appellent au respect du « travail vital » des humanitaires. De leurs côtés, les organisations internationales croient que plus de la moitié de la population à un besoin urgent d’assistance humanitaire.
Entre le 20 et le 30 décembre, les équipes de MSF ont apporté des soins à plus de 50 blessés de guerre nécessitant des soins chirurgicaux à Bossangoa, 24 à Bangui et plus d’une douzaine à Bambari.