Dans son adresse à la Nation, le président de la République n’a pas manqué de relever l’impact de la Covid-19 sur l’économie congolaise.
Le Président de la République, Denis Sassou Nguesso a délivré un message sur l’état de la Nation mercredi 23 décembre au Palais des Congrès, à Brazzaville, en présence des parlementaires.
Il s’est appesanti sur l’analyse de la conjoncture fortement marquée par la pandémie de Covid-19 dont les effets ravageurs inspirent d’anticipation, ainsi que la prochaine élection présidentielle.
Des élections dans la transparence
Denis Sassou Nguesso, souhaite des élections « dans la transparence et dans la paix » d’ici au 21 mars dans son pays qu’il veut par ailleurs « engager sur la voie du vaccin » contre le Covid-19.
La prochaine élection présidentielle devrait avoir lieu « au plus tard le 21 mars 2021 », a déclaré mercredi M. Sassou Nguesso dans un message à la Nation devant le parlement réuni en congrès.
« Nous devons aller aux prochaines élections dans la transparence et la paix, en respectant les délais constitutionnels en vigueur », a dit le chef de l’État.
M. Sassou Nguesso, 77 ans dont 36 ans au total à la tête du pays, n’a fait aucune allusion à sa propre candidature. Il a été investi candidat, il y a tout juste un an, par le congrès de sa formation politique, le Parti congolais du Travail (PCT). Il a en outre été désigné tout récemment par les 17 formations de sa majorité.
« Nos difficultés de l’heure ne peuvent pas nous emmener à emprunter des chemins hasardeux et dangereux de l’anti-constitutionnalité », a-t-il insisté.
A cause du Covid-19, le Congo a régressé
Parlant du Covid 19, Denis Sassou Nguesso salue l’arrivée du vaccin anti-Covid et demande « une action capable » d’en faire bénéficier le Congo. Le gouvernement congolais a d’ailleurs décidé de reconfiner toute la population pendant les jours de Noël et du Nouvel An.
L’effondrement des recettes totales a eu pour conséquence immédiate un ajustement des dépenses publiques, qui devraient s’élever à 1.638 milliards de francs CFA en décembre 2020, après un niveau de 3.151 milliards de francs CFA en 2014, soit une baisse de 48%.
Cette chute drastique des dépenses totales est imputable à l’effondrement des dépenses d’investissements qui ont été divisées par 6, passant de 1.997 milliards de francs CFA à 330 milliards de francs CFA à fin 2020, soit une baisse de 83%.