Cette décision a été prise après une réunion entre le ministère de l’Enseignement primaire secondaire et technique et l’équipe de la riposte le coronavirus.
En RDC, les élèves devraient reprendre le chemin de l’école ce mardi 5 janvier après plus de deux semaines de congé. Ça ne sera plus le cas puisqu’il il a été décidé de reporter à une date ultérieure la reprise des cours.
Cette décision a été prise après une réunion entre le ministère de l’Enseignement primaire secondaire et technique et l’équipe de la riposte le coronavirus.
En effet, l’évolution de la pandémie préoccupe, particulièrement à Kinshasa. Selon les chiffres officiels, plus de 14 000 cas sur les 18 000 recensés par les autorités sanitaires depuis mars 2020 surviennent de la capitale.
Le docteur Benoît Kebela, un membre du secrétariat technique de la riposte contre le coronavirus, affirme que la situation est davantage alarmante : « Les chiffres de la semaine passée dépassent le pic de la première vague, au mois de mai-juin.», soutient-il au micro de RFI.
Les tests effectués notamment sur les voyageurs confirment cette propension : « Si on prend le nombre de positifs sur 100 personnes, on est vraiment élevés. Quand on est arrivé au niveau le plus bas, on avait 1% donc ça veut dire que vous avez un cas positif sur 100 personnes examinées. Mais là, nous avons plus de 30%. Donc vous avez 30 cas positifs sur 100 personnes examinées. C’est très élevé ! », affirme le docteur Benoît Kebela.
Préserver la santé des enfants
D’après le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique, il est hors de question d’exposer les enfants : « Il faut faire un effort pour préserver la santé de nos enfants. Donc la date sera annoncée ultérieurement. Le moment venu, tout le monde saura la date de la reprise des cours. », a-t-il déclaré.
A noter que ce pays d’Afrique centrale a connu une augmentation du nombre de nouveaux cas de contamination depuis le début du mois de décembre. La RDC enregistre une moyenne de 100 nouveaux cas par jour dans la capitale, Kinshasa, l’épicentre de la pandémie.