Dans un communiqué, Gabriel Obiang Lima annonce que le ministère des Mines et des Hydrocarbures de Guinée équatoriale Ciblera une augmentation des capitaux étrangers et des activités E&P en 2021, à la suite de sa récente évaluation des programmes de travail et budget 2021.
Comme le reste des producteurs de pétrole africains, la Guinée équatoriale a vécu une année pas comme les autres. Les restrictions de voyage imposées par la pandémie de Covid-19, associées à un effondrement historique des prix du pétrole, ont plongé son industrie des hydrocarbures dans une profonde crise d’incertitude.
Cependant, l’industrie du pays s’est montrée résiliente et un dialogue fort entre les autorités gouvernementales et les entreprises a déjà jeté les bases d’une reprise en 2021.
Le premier signal positif provient des dernières prévisions en matière d’investissement issues de l’évaluation des programmes de travail et budget 2021 des opérateurs en amont. Ils comprennent en effet plus de 1,1 milliard de dollars d’investissements : 832,4 millions de dollars d’engagement d’investissement et 370 millions de dollars d’investissements conditionnels.
Ces chiffres sont extrêmement encourageants pour le secteur en amont du golfe de Guinée, et entraîneront inévitablement une augmentation de la production de pétrole et de gaz de la Guinée équatoriale l’année prochaine.
2020 a déjà réussi à maintenir la production autour de 282 700 b / j, dont 115 250 b / j de pétrole et 31 000 b / j de condensats, selon les derniers chiffres du ministère des Mines et des Hydrocarbures (MMH). Alors que la Guinée équatoriale renoue avec des flux d’investissements plus importants, elle verra également de nouvelles activités de forage.
Trois puits devraient notamment être forés par Trident Energy sur le bloc G: Alon A, Alon B et Alon C, la campagne devant démarrer au deuxième trimestre 2021. Par ailleurs, des opérations de reconditionnèment sont également prévues sur les puits 5P et WI-1 à Aseng, exploité par Noble Energy.
Alors qu’elle s’embarque sur la voie de la reprise en 2021, l’industrie des hydrocarbures de la Guinée équatoriale a de fortes aspirations. Au fur et à mesure que les plans d’investissement sont remis sur la table, les projets dont les fondations ont été mises en place dès 2019 seront de puissants catalyseurs de la reprise du pays.
« Le calendrier de nos projets a peut-être été retardé en raison de la pandémie de Covid-19, mais nos plans n’ont pasV changé! Afin de soutenir la reprise de notre industriel nous devons viser encore plus haut et nous continuerons de promouvoir une monétisation plus forte de notre gaz tout en développant des infrastructures de prélèvement supplémentaires », a déclaré Gabriel Mbaga Obiang Lima, ministre des Mines et des Hydrocarbures.
C’est notamment le cas avec le mega hub offshore du gaz en. Avec l’achèvement du pipeline d’exportation Alen en décembre 2020, une route directe est désormais établie pour transporter le gaz d’Alen à Punta Europa, garantissant un approvisionnement durable en matière première pour le terminal d’exportation de GNL d’EG LNG.
Au démarrage, les exportations de gaz naturel du champ Alen devraient se situer entre 200 et 300 millions de pieds cubes d’équivalent gaz naturel par jour (Mpi3 / j), la capacité totale du pipe-*-line étant fixée à 950 Mpi3 / j.
Celles-ci représentent des quantités potentiellement énormes de gaz qui non seulement assure-; ront la poursuite des opérations à Punta Europa, mais pourraient également soutenir de nouvelles industries de traitement et de monétisation basées sur le gaz à l’avenir.
Le Financier d’Afrique