La Confédération africaine de football (Caf) a décidé que seuls deux des cinq candidats aux élections présidentielles de mars sont éligibles jusqu’à présent – le président Ahmad n’en fait pas partie.
Le Malgache a été « déclaré inéligible » en raison de son interdiction quinquennale de jouer pour la Fifa, bien que son camp ait peu d’espoir qu’un appel en cours devant le Tribunal arbitral du sport (Cas) puisse changer la situation.
Jacques Anouma, ancien président de la fédération de football de Côte d’Ivoire, et Augustin Senghor, actuel président de la fédération sénégalaise, ont été autorisés à participer aux élections de mars au Maroc.
D’autres vérifications sont nécessaires avant que le président de la fédération mauritanienne Ahmed Yahya et Patrice Motsepe, le Sud-Africain propriétaire des Mamelodi Sundowns, puissent être ajoutés à la liste des candidats.
« La commission a considéré que des vérifications supplémentaires sont nécessaires avant une décision finale », selon une déclaration de la Caf. « A cette fin, une audition de ces candidats sera organisée au Caire le 28 janvier ».
Les élections visant à déterminer qui mènera le Caf à l’avenir doivent avoir lieu le 12 mars dans la capitale marocaine, Rabat.
Même si Ahmad a été déclaré inéligible, une source dans son camp soutient qu’il y a une possibilité que l’ancien président de la fédération malgache, élu président du Caf en 2017, puisse finalement se rendre aux urnes.
Après avoir fait appel à la plus haute instance juridique du sport, le Cas, en décembre, on espère que l’organisation basée en Suisse rendra une décision provisoire sur l’interdiction d’Ahmad avant minuit le 11 janvier, date limite initiale à laquelle le Caf devait annoncer les candidats retenus pour la présidence.
Si Cas se prononce en sa faveur dès la semaine prochaine, ce qui est bien plus une possibilité qu’une probabilité, Ahmad pourrait alors faire appel de son exclusion de la liste des candidats présidentiels.
Il n’est pas clair si un tel appel aurait lieu en interne au sein de Caf ou en externe à Cas une fois de plus.
La commission de gouvernance du Caf, qui a effectué les contrôles d’éligibilité en début de semaine, n’a été créée qu’en 2018 et n’a donc jamais été confrontée à cette situation auparavant, alors que les statuts du Caf ne mentionnent aucun protocole de procédure pour un tel scénario.
Les candidats aux élections du comité exécutif
Le comité a également autorisé un total de 13 candidats à participer aux élections du comité exécutif, trois autres devant faire l’objet de vérifications supplémentaires.
Candidats autorisés :
Wadie Jary (Tunisie)
Mustapha Ishola Raji (Libéria)
Djibrilla Hima Hamidou (Niger)
Edwin Simeon- Okraku (Ghana)
Adoum Djibrine (Tchad)
Suleiman Waberi (Djibouti)
Isayas Jira (Ethiopie)
Feizal Ismael Sidat (Mozambique)
Elvis Raja Chetty (Seychelles)
Maclean Cortez Letshwithi (Botswana)
Kanizat Ibrahim (Comores)
Patricia Rajeriarison (Madagascar)
Lawson Hogban-Latré-Kayti Edzona (Togo)
Les candidats nécessitant des vérifications supplémentaires :
Mamadou Antonio Souaré (Guinée)
Seidou Mbombo Njoya (Cameroun)
Arthur De Almeida E. Silva (Angola)
En outre, les candidats au Conseil de la Fifa sont soumis à des contrôles d’éligibilité effectués par l’instance dirigeante du football mondial et ces décisions seront annoncées en temps utile.