L’ex- président se déploie sur le terrain depuis l’an dernier avec pour objectif de trouver une issue à la crise politique née après la rupture de la coalition que le FCC formait avec le cap pour le Changement (Cach).
Pour pouvoir attaquer son concurrent Félix Tshisekedi, l’ex-président Joseph Kabila, a entamé depuis le 11 décembre, une série de concertations avec les membres de sa plateforme politiquee, le Front commun pour le Congo (FCC), et ceux du comité de crise qu’il a mis en place après son départ dans l’espace grand Katanga.
Trouver une issue à la crise
L’objectif de ces concertations est de trouver une issue à la crise politique après l’annonce de la rupture de la coalition que le FCC formait avec le cap pour le Changement (Cach) de Félix Tshisekedi.
En quête d’une nouvelle majorité, le chef de l’Etat bénéficie en effet du ralliement de nombreux membres du camp de l’ancien président. Selon nos informations, cinq hypothèses ont été débattues.
Joseph Kabila et ses collaborateurs ont par la suite planché sur l’opportunité de tout mettre en œuvre pour récupérer la majorité parlementaire à l’Assemblée nationale et de prendre le contrôle du bureau, avant de négocier un nouvel accord qui prendrait la même forme que celui qui avait été conclu avant que ne soit initiée l’Union sacrée.
En conclusion, ils ont évalué une dernière option consistant à laisser agir le président sans tenter de contrer ses initiatives.
Convaincre les pays voisins d’exercer une pression sur Tshisekedi
Le FCC se déploie à l’extérieur du pays pour à travers ses diplomates pour tenter de convaincre les pays voisins d’exercer une pression sur Félix Tshisekedi.
Entretemps, le président et ses alliés au sein de l’Union sacrée, les opposants Jean-Pierre Bemba et Moïse Katumbi, vont se retrouver dans les prochains jours à Kinshasa afin de discuter du partage des responsabilités au sein du prochain bureau de l’Assemblée nationale et du futur gouvernement. Pour le moment rien n’est tranché.