Le chef de la police nigériane a déclaré que 21 296 suspects prétendument impliqués dans des « crimes violents », notamment des enlèvements et des vols à main armée, ont été arrêtés dans le pays l’année dernière.
L’inspecteur général de la police, Mohammed Adamu, a donné ces chiffres lors de l’examen des opérations de police menées au cours de l’année écoulée au Département des enquêtes criminelles et au Bureau des renseignements de la force, dans la capitale Abuja.
Il n’a pas dit si l’une des personnes arrêtées avait été poursuivie ou même condamnée.
Mais une déclaration du porte-parole de la police, Frank Mba, indique que « tous les suspects seront inculpés » au tribunal à la fin des enquêtes.
Les groupes de défense des droits accusent depuis longtemps la police nigériane d’arrestations arbitraires et de détentions sans procès, ce qu’elle nie souvent.
En octobre 2020, le pays a été secoué par des manifestations contre la brutalité policière avec le hashtag #EndSARS qui est devenu viral.
La police nigériane a déclaré que 3 347 armes à feu et 133 496 munitions ont été récupérées sur des suspects au cours de l’année, tandis que 1002 victimes d’enlèvement ont été « sauvées » et réunies avec leurs familles.
Alors que le Nigeria continue à connaître de fréquents cas d’enlèvements contre rançon et d’autres formes de crimes violents, le patron de la police a promis une meilleure sécurité en 2021 en disant qu’ils adopteraient « des stratégies agressives, proactives, basées sur le renseignement et la lutte contre la criminalité au niveau de la communauté ».