La délégation, conduite par Goodluck Jonathan, a demandé plus d’inclusivité pour que la transition de 18 mois aboutisse à des élections générales transparentes.
La délégation de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a achevé mardi 12 janvier. Conduite par l’ancien président nigérian Goodluck Jonathan, l’équipe a rencontré les principaux acteurs de la transition. Ainsi que la classe politique et d’autres acteurs du processus électoral.
Au cours d’une conférence de presse, la délégation de la Cédéao a salué l’installation de tous les organes de la transition En revanche, elle a demandé plus d’inclusivité pour que la transition de 18 mois aboutisse à des élections générales transparentes.
« Nous avons insisté sur la nécessité d’avoir rapidement la feuille de route, le plan d’action qui détermine toutes les activités qui doivent être menées et qui vont aboutir à des élections à la fin de cette période », a expliqué Jean-Claude Kassi Brou. Il est le président de la Commission de la Cédéao et membre de la délégation.
La mission de l’organisation sous-régionale a invité par ailleurs tout le monde à plus de dialogue : « Cela va permettre d’avoir un processus qui renforce le caractère inclusif de la mise en œuvre de la transition. C’est cela qui va garantir la paix et la stabilité dans le pays », a poursuivi Jean-Claude Kassi Brou de la Cédéao.
La dernière présumée tentative de déstabilisation
Un autre sujet d’une importance capitale, la dernière présumée tentative de déstabilisation de la transition : « Tout processus doit évidemment suivre les dispositions légales en vigueur au Mali et les conventions internationales. Que les personnes qui ne sont pas reconnues coupables puissent être libérées rapidement. Là également nous avons reçu des assurances. », a déclaré le président de la Commission de la Cédéao.
Durant leur séjour à Bamako, la mission de la Cédéao a planché sur la situation politique locale. Une charte officielle stipule que la junte malienne est dissoute après l’installation des institutions de la transition. C’est vrai que tous les organes sont dorénavant opérationnels, cependant les militaires restent très présents sur le terrain et dans les bureaux.