Hormis d’appeler leurs sympathisants de s’assurer que leur voix est bien comptée, les partis d’opposition les encourager à se rendre dans les bureaux de vote jeudi.
En Ouganda, la campagne électorale pour l’élection présidentielle s’est achevée mardi soir. Mais avant, les différents partis ont appelé les électeurs à se rendre massivement dans les bureaux de vote.
Yoweri Museveni, a appelé tous les citoyens au calme pour le jour de l’élection. A la tête du pays depuis 1986, le président sortant espère obtenir un sixième mandat. Il sera opposé à 10 autres candidats, dont Bobi Wine, le chanteur devenu le principal candidat de l’opposition.
Le président de la République a assuré que les forces de l’ordre étaient en place pour que les Ougandais puissent se rendre aux urnes en sécurité. Et ce malgré, selon lui, certaines intimidations menées par des militants de l’opposition.
Dans le camp des partis d’opposition, les trois autres principaux candidats, Bobi Wine de la Plateforme d’unité nationale. Egalement Patrick Amuriat du Forum pour le changement démocratique, et Mugisha Muntu, de l’Agence pour une transformation nationale, ont organisé une conférence de presse conjointe.
Hormis d’encourager leurs sympathisants à se rendre dans les bureaux de vote jeudi, ils les ont appelés de s’assurer que leur voix est bien comptée. Objectif: protéger les votes, et empêcher de possibles tentatives de fraudes électorales.
Pas d’accès aux réseaux sociaux
Toujours dans la journée de mardi, la Commission ougandaise des Communications (UCC), a ordonné à ses opérateurs internet de suspendre l’accès à l’ensemble des réseaux sociaux et services de messagerie jusqu’à nouvel avis.
Il s’agit notamment Facebook, Twitter, WhatsApp, Signal et Viber. Cette mesure a été prise en représailles de la fermeture par Facebook de plusieurs comptes appartenant à des responsables gouvernementaux ou des soutiens du président Yoweri Museveni, selon une source travaillant dans le secteur des télécommunications.
Le géant américain avait expliqué lundi que ces comptes formaient un réseau lié au ministère ougandais de l’Information. Lequel mettait en œuvre un « comportement inauthentique coordonné », pour « influer sur le débat public en amont de l’élection ».