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Centrafrique : la contre-offensive de l’armée et leurs alliés s’intensifie à Bangui

Lundi, ils ont aussi essayé de libérer l’axe qui conduit au Cameroun pour empêcher la tentative des rebelles d’étouffer Bangui.

Ces derniers jours, les forces armées centrafricaines et leurs alliés, Minusca, Russes et Rwandais, ont entamé une contre-offensive pour repousser la pression des forces rebelles autour de Bangui.

Lundi par exemple, les FACA et leurs alliés ont repris la ville de Boda. Ils ont aussi essayé de libérer l’axe qui conduit au Cameroun pour empêcher la tentative des rebelles d’étouffer Bangui en empêchant le ravitaillement du pays en provenance du Cameroun.

« Cette contre-offensive a pour but de stopper ou d’annihiler les bases arrières pour destructurer ces groupes armés », explique au micro de RFI Ange Maxime Kazagui. C’est le porte-parole du gouvernement centrafricain : « La priorité est de libérer le corridor, jusqu’au Cameroun, jusqu’à la frontière afin que les marchandises puissent sortir et venir.», ajoute-t-il.

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C’est dans cette condition que les autorités centrafricaines ont commencé lundi dernier une campagne de réquisitions de véhicules 4×4 à Bangui. L’opération a provoqué des interrogations et des inquiétudes dans la capitale.

Ouvrir le corridor qui relie Bangui au Cameroun

Le but est de transporter des troupes dans le cadre de la contre-offensive lancée par les FACA et ses alliées pour essayer de faire reculer la rébellion CPC et ouvrir le corridor qui relie Bangui au Cameroun. Cette opération ne concerne en principe que les véhicules des administrations publiques.

L’émissaire de l’ONU en Centrafrique, Mankeur Ndiaye, a réclamé au Conseil de sécurité de l’ONU, une « augmentation substantielle » du nombre de Casques bleus déployés dans le pays, après les récentes attaques meurtrières des principaux groupes armés.

Mankeur NDiaye pourrait demander jusqu’à 3.000 hommes supplémentaires et des drones, des hélicoptères en plus pour la Minusca. Le représentant de l’ONU en Centrafrique a également réclamé au Conseil de prolonger la mission des 300 casques bleus rwandais, d’habitude basés au Soudan du Sud, prêtés depuis décembre.

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