L’ancien commandant rebelle de la République centrafricaine Mahamat Said Abdel Kani a fait sa première apparition devant la Cour pénale internationale vendredi.
Kani, 50 ans, est soupçonné d’avoir commis des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre, y compris la torture, après que le pays ait sombré dans la violence sectaire en 2013, suite à l’éviction de l’ancien dirigeant François Bozize.
Aujourd’hui lors de la première comparution de Mahamat Said Abdel Kani, la Chambre préliminaire II #CPI a fixé provisoirement l’ouverture de l’audience de confirmation des charges au 5 octobre 2021. Plus d’infos, photos & documents audiovisuels ⤵ #CARIIhttps://t.co/yfIhsXrhml
— CPI-Cour pénale int. (@CourPenaleInt) January 29, 2021
La violence a opposé la Seleka, une coalition rebelle principalement soutenue par les musulmans, à des groupes d’autodéfense chrétiens connus sous le nom d’anti-Balaka.
Il est arrivé au centre de détention de la Cour à La Haye lundi.
L’audience de vendredi visait à vérifier l’identité de Kani et à lui notifier les charges qu’il aurait commises. L’audience s’est tenue en présence du procureur et de la défense.
Une audience de confirmation des charges devrait avoir lieu vendredi prochain.
Deux anciens seigneurs de guerre de la République centrafricaine qui ont dirigé des milices anti-Balaka sont actuellement en procès devant la CPI.