Parmi les personnes arrêtées samedi, Mahamat Ibedou, le secrétaire général de la Convention tchadienne des droits de l’homme. Ainsi que Fatimé Soumaïla, la trésorière des Transformateurs.
Au Tchad, l’élection présidentielle est prévue le 11 avril prochain. Opposés à une nouvelle candidature du président Idriss Déby, les Tchadiens ont organisé plusieurs manifestations à Ndjamena et dans d’autres villes. Une marche interdite par les autorités.
Ce lundi 8 février, la police tchadienne annonce que sept personnes ont été inculpées au Palais de justice de Ndjamena. Pendant ce temps l’opposant Succès Masra est toujours réfugié à l’ambassade des États-Unis.
Parmi les manifestants arrêtés samedi, Mahamat Ibedou, le secrétaire général de la Convention tchadienne des droits de l’homme. Ainsi que Fatimé Soumaïla, la trésorière des Transformateurs.
Ces sept personnes ont été arrêtées devant l’ambassade des États-Unis au même moment où Succès Masra s’y était réfugié. Elles sont inculpées pour troubles à l’ordre public, atteinte à l’intégrité des agents et destruction des biens publics.
La sécurité de Succès Masra
Le commandant Paul Munga, le porte-parole de la police nationale, a précisé que plusieurs policiers avaient été blessés et plusieurs véhicules attaqués : « La police nationale ne gère pas ce qui se passe dans les chancelleries, chaque ambassade est responsable de ses activités. Le rôle de la police, c’est d’interpeller ceux qui résistent à la loi et de traquer ce qui se déversent sur la voie publique pour commettre des casses, pour le reste ce n’est pas son problème c’est en dehors de ses compétences. », a répondu le commandant Paul Munga lorsqu’il est interrogé sur le cas du le leader du parti des Transformateurs.
Selon nos confrères de RFI, des négociations ont eu lieu pour garantir la sécurité de Succès Masra à sa sortie de l’ambassade. Des tractations qui comprenaient notamment le retrait des forces de sécurité du périmètre de l’ambassade qu’elles encerclaient depuis samedi. Mais l’opposant refuse de quitter le bâtiment diplomatique tant que les personnes arrêtées samedi ne retrouvent pas la liberté.