Dans un communiqué, le parti de François Bozizé indique leur leader a été contacté par les responsables de la CPC mais, il n’a toujours pas donné de suite.
En Centrafrique, des pourparlers ont été entamés entre les émissaires de la Communauté des États d’Afrique centrale (CEEAC) et plusieurs acteurs de la rébellion, dont François Bozizé.
Le parti de l’ancien président veut recadrer le rapport de son leader avec la rébellion. C’est la raison pour laquelle, dans un communiqué, le KNK, le parti de François Bozizé, affirme que son président n’est pas responsable de la CPC. C’est la coalition armée qui a troublé le processus électoral et a essayé d’entrer dans Bangui le 13 janvier dernier.
Le KNK accuse le gouvernement de le présenter comme le fondateur de la coalition rebelle, responsable de ses actions. Alors que son appel au boycott des élections de décembre et son soutien aux positions idéologiques des rebelles, apprend-on, ne doit pas être vu comme une revendication du leadership de cette coalition.
Signé par le porte-parole du mouvement Christian Guénébem, le communiqué dénonce la reprise des hostilités. Mais également conteste les accusations portées à l’encontre de son président. Non sans préciser que celui-ci a été contacté par les leaders de la CPC mais « qu’il n’a toujours pas donné de suite ».
Une concertation des forces vives de la nation
Toutefois, dans un sonore qui a circulé sur les réseaux sociaux, François Bozizé appelait les Centrafricains à soutenir la coalition armée. Mais le KNK réitéré sa volonté d’une concertation des forces vives de la nation.
Ce communiqué est publié pendant que des échanges semblent avoir lieu en toute discrétion. Le gouvernement disait mercredi soir que toutes discussions engagées sans qu’il en soit informé ne l’engage pas.
Les autorités ont repris le contrôle de nombreuses villes sur l’axe principal de ravitaillement, notamment la ville de Bouar. Mercredi, Abakar Sabone un des portes paroles de la CPC affirme que la coalition a décidé de desserrer l’étau autour de Bangui et de se retirer de certaines villes. Une décision qui intervient suite aux recommandations du sommet en Angola afin de faciliter les discussions.