Pendant son séjour au Burundi, la présidente de la République éthiopienne a évoqué avec son homologue Evariste Ndayishimiye, le surplus d’énergie que compte générer le Barrage de la Renaissance.
Sahle-Work Zewde, la présidente de la République éthiopienne, était le mardi 9 février 2021 en visite au Burundi. Elle y a passé de deux jours pour « identifier les dossiers à traiter ensemble ».
Cette invitée de prestige a été accueillie à l’aéroport international Melchior Ndadaye par les plus hautes autorités du pays. Notamment le chef de l’Etat burundais, Evariste Ndayishimiye.
Heureuse, la présidente éthiopienne a déclaré qu’elle très contente d’être au Burundi : « Ce n’est pas pour la première fois que je suis à Bujumbura mais je suis très honorée d’être ici en ma qualité de présidente d’Ethiopie ».
Elle a admis qu’il faut désormais consolider les relations entre le Burundi et son pays : «Les liens qui unissent nos deux pays sont très forts et datent depuis l’indépendance du Burundi. On n’y a pas beaucoup travaillé, donc le but de cette visite est de renforcer ces liens. Et pour cela, il faut se voir se rencontrer, se parler et identifier les dossiers que nous devons traiter ensemble », a avoué Sahle-Work Zewde.
Parmi ces dossiers, il y a éventuellement le surplus d’énergie que compte générer le Barrage de la Renaissance : un grand projet éthiopien sur le Nil Bleu. A un moment donné, les espérances de la Regideso pour combler la carence énergétique dont le Burundi souffre se tournaient vers ce barrage.
L’interconnexion « Eastern Power Pool »
Le Burundi comptait acheter 200 MW qui allaient être acheminés via l’interconnexion régionale appelée « Eastern Power Pool », à partir du Rwanda.
Selon la présidente éthiopienne, cette visite d’une grande importance va renforcer les liens d’amitié entre le Burundi et l’Ethiopie : « C’est pour cette raison que je suis là mais je voudrais vous dire que c’est pour moi un insigne honneur, -puisqu’il y avait quelque chose qui manquait dans nos relations-, c’est une visite de haut niveau de l’Ethiopie dans cette belle République. C’est chose réparée maintenant avec ma visite. Et je compte profiter de ces deux jours que je vais passer ici à Bujumbura pour jeter les jalons du renforcement de nos liens bilatéraux », a-t-elle conclu.