Sept agents de la Céni ont été tués après que leur voiture a roulé sur une mine à Tillabéri (ouest) proche du Mali.
Au Niger, le second tour de la présidentielle qui s’est déroulé le dimanche 21 février a été endeuillé par la mort de sept agents de la Commission électorale nationale indépendante (Céni). Ils ont été tués après que leur voiture a roulé sur une mine à Tillabéri (ouest) proche du Mali, a annoncé le gouverneur de cette région, Tidjani Ibrahim Katiella. Des propos relayé par notre confrère d’Africanews.com.
Selon Ibrahim Katiella, l’explosion a aussi fait « trois blessés ». Le drame s’est déroulé à Waraou, une localité située sur la commune de Dargol dans la région de Tillabéri, à une centaine de km de Niamey. Une zone dite « des trois frontières » entre le Niger, le Mali et le Burkina Faso.
Condamnation
L’attaque a été condamnée par Alkache Alhada, le ministre de l’Intérieur: « Nous avons pensé que c’était un engagement pour tous les Nigériens quel que soit leur bord, et que cela constituerait aussi un exemple pour d’autres pays africains. Mais c’est à ce moment que choisissent des hommes, sans foi ni loi, pour semer la désolation à un moment historique de notre évolution ».
Près de 7,4 millions de Nigériens, sur une population de 22 millions étaient appelés à se prononcer au second tour après le premier du 27 décembre. Ce second tour de la présidentielle devra se jouer entre le favori Mohamed Bazoum ou l’opposant Mahamane Ousmane. L’un d’entre eux prendra la place de Mahamadou Issoufou, l’actuel chef de l’Etat arrivé à la fin de son mandat.
L’issue du scrutin ne sera pas connue avant plusieurs jours. Entre les deux tours, l’opposition avait déclaré qu’elle ne reconnaîtrait pas les résultats si elle les estimait entachés de fraude.