L’Angola cherche à augmenter la part de sa population ayant accès à l’électricité.
La France et le World Bnak ont souscrit 344 millions d’euros pour aider à connecter les provinces de Benguela, Huambo, Huila et Luanda au réseau national.
Le pays d’Afrique australe cherche à créer un taux d’accès à l’électricité de 60% d’ici 2025.
Les bénéficiaires du projet sont les ménages, les industries, les entreprises et les petites et moyennes entreprises d’Angola, dans le but d’accroître l’accès à une électricité moins chère, plus fiable et durable.
Les contraintes en matière d’approvisionnement en électricité et en eau courante sont souvent signalées par les investisseurs privés comme étant les principaux obstacles aux objectifs d’industrialisation de l’Angola.
« Actuellement, en Angola, seul un tiers de la population a accès à l’électricité dans de bonnes conditions. L’objectif est, en premier lieu, la modernisation et l’extension du réseau électrique dans les quatre plus grandes provinces de l’Angola, mais aussi de travailler à l’amélioration des performances des entreprises publiques du secteur, les trois entreprises publiques du secteur de la production, du transport et de la distribution. Nous allons créer une unité de gestion de projet au ministère de l’eau et de l’énergie qui supervisera les questions techniques dans les trois entreprises publiques du secteur pour s’assurer que le projet progresse dans de bonnes conditions et que les moyens financiers sont bien utilisés », a déclaré Louis Antoine Souchet, directeur de l’Agence française de développement en Angola.
Dans le cadre de ce plan, le gouvernement créera trois agences distinctes chargées de la production, du transport et de la distribution. L’objectif est d’éliminer le gaspillage et de parvenir à l’efficacité.
Les lignes de transmission devraient passer des 2850 kilomètres actuels à 15 600 kilomètres d’ici 2025 sur des lignes de 60 kilovolts, 220 kilovolts et 400 kilovolts.
Paris aide également Luanda à transformer ses zones rurales en finançant des projets d’adduction d’eau dans les petites villes. L’Angola s’urbanise rapidement mais ses villes ne sont pas correctement planifiées et manquent d’équipements sociaux.
Outre le secteur de l’énergie, la coopération française soutient en Angola des projets liés au développement rural et à l’extension du réseau d’eau urbain qui ont déjà bénéficié à environ 900 000 habitants des quartiers les plus défavorisés.