Les grévistes réclament des primes et l’amélioration de leurs conditions de travail.
À l’initiative de leurs syndicats, les travailleurs des centre hospitaliers et universitaires et hôpitaux de Bamako et de Kati, localité située à 15 kilomètres de la capitale, ont commencé ce lundi, une grève de 10 jours. Les grévistes demandent des primes et l’amélioration de leurs conditions de travail.
Autres revendications, les manifestants réclament que soient effectives les mesures de sécurité et de motivation, promises par l’État malien. C’était dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de coronavirus. Le personnel des hôpitaux et Centres hospitaliers universitaires, CHU de Bamako et de Kati souhaite une clarification sur la situation des médecins qui enseignent et qui soignent aussi les malades.
« Ce personnel, il y a des primes qui leur sont allouées et ces primes sont coupées depuis un an, sous prétexte qu’aucun fonctionnaire ne peut bénéficier de deux primes de même nature. Sauf que ce ne sont pas des primes de même nature », explique à RFI l’un des porte-parole des travailleurs qui a débuté ce lundi le débrayage.
La situation du personnel contractuel
Mais il y a aussi la situation du personnel contractuel, nous apprend ce responsable : « Concernant le reversement des contractuels dans la fonction publique, aussi, il y a eu blocage. Pour la partie gouvernementale, les contractuels vont être reversés, mais quant à tenir compte de leur situation administrative actualisée, c’est hors de question. »
L’ajustement des plateaux techniques, en tenant compte des nouveaux défis sanitaires, préoccupe aussi les contestataires. Même s’ils sont cependant décidés de respecter le service minimum pendant le mouvement.