Le vendredi dernier, le parti au pouvoir PDG (parti démocratique gabonais) a fêté son 53e anniversaire.
Crée le 12 Mars 1966 dans la province du de l’Ogooué Lolo par le défunt Président Omar Bongo, ce parti politique reste la première force dans le paysage politique gabonais. Après plus d’un demi-siècle de gouvernance, le tableau qui se dresse semble être sombre.
C’est dans un contexte de crise sanitaire que le parti démocratique gabonais a fêté ses 53 ans d’existence.La longivité de cette entité dans l’univers politique national reste à saluer. Mais pour l’opinion, c’est son bilan qui est perpétuellement remis en cause
Depuis 1966, le Gabon est sous l’emprise du parti démocratique gabonais qui s’est transformé en Parti-Etat du fait de sa gestion du pays qui reste opaque.
Le parti tient presque tous les leviers du pays asphyxiant ainsi les autres formations politiques de l’opposition avec des méthodes peu orthodoxes.Cet état des choses a plongé le pays dans une situation inconfortable dans tous les domaines : Un chômage galopant des jeunes, la précarité le mauvais état routier, un système éducatif peu fiable, les droits de l’homme foulés au pied, les arrestations arbitraires…
«Nous sommes dans un pays où la terreur domine, on vit avec la peur »a confié Aristide Obiang un habitant du quartier Nkombo. Le parti démocratique gabonais reste aujourd’hui incontournable, il est majoritairement présent dans toutes les institutions du pays.Il compte près de 98 députés sur 143 que compte l’assemblée nationale et son hégémonie s’est affirmée récemment lors des dernières sénatoriales.
Dialogue – Tolérance – Paix, c’est la devise du parti dirigé aujourd’hui par Ali Bongo, une devise loin d’être en phase avec les attentes du peuple gabonais englué dans un pays qui s’apparente à un royaume.