Les causes sont diverses, notamment la politique protectionniste du président Buhari. Il a fermé les frontières aux importations agricoles, alors que les récoltes de riz étaient affaiblies par une météo changeante.
Le Nigeria, la première économie d’Afrique en termes de PIB, est confronté à de multiples crises : Un chômage qui atteint les 33% de la population active, une inflation à 17%, baisse de la rente pétrolière, etc.
Face à la grande pauvreté progresse, l’archevêque d’Abuja, monseigneur Kaigama n’a pas mâché ses mots. Dimanche 7 mars, dans son homélie, a déploré « les nombreux mendiants le long des routes, les jeunes chômeurs et les retraités abandonnés dans la misère ». Il a aussi dénoncé « le manque d’efforts sincères » de la part des autorités.
Le Nigeria qui a connu une récession l’année dernière a vu également les prix grimper. En février 2021, ils étaient 17% plus chers qu’un an auparavant. Pour les denrées alimentaires, l’augmentation frôle même 22%.
Les restrictions sur l’achat de dollars
Les causes de cette montée inflationniste sont multiples. Elles sont dues en partie à la politique protectionniste du président Buhari. Il a fermé les frontières aux importations agricoles, alors que les récoltes de riz étaient affaiblies par une météo changeante.
La chute de la monnaie et les restrictions sur l’achat de dollars ont renchéri les importations. Particulièrement les engrais. Parallèlement le secteur pétrolier a connu une année 2020 horrible, et s’en remet d’autant plus difficilement que le sous-investissement entraîne une baisse de l’extraction d’or noir.
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