Une étude démontre que les infections quotidiennes étaient environ 30 %. C’est-à-dire plus élevées pendant la montée de la deuxième vague africaine par rapport au pic de la première vague.
Près de 3 millions de cas de Covid-19 et plus de 65 000 décès ont été enregistré en Afrique entre le 14 février et le 31 décembre 2020. C’est ce qui ressort d’une étude publiée hier jeudi laquelle illustre l’impact de la deuxième vague sur les populations africaines.
Même si le nombre de cas et de décès en Afrique reste assez faible par rapport à d’autres régions du monde, l’analyse au niveau des pays montre des taux d’incidence élevés dans certaines nations. C’est le cas notamment au Cap Vert, Afrique du Sud, Libye et le Maroc qui sont très proches d’autres pays à travers le monde.
Sur le continent africain, la deuxième vague de la Covid-19 a été plus grave que la première, d’après une étude publiée dans la revue The Lancet. A l’échelle du continent, l’étude constate que les infections quotidiennes étaient environ 30 %. C’est-à-dire plus élevées pendant la montée de la deuxième vague africaine par rapport au pic de la première vague.
Une surveillance permanente des données
La recrudescence des cas au cours de la deuxième vague est aussi susceptible d’avoir été en partie incitée par l’arrivée de variants de la Covid-19, dont certaines sont plus transmissibles que la souche originale.
Les pays africains doivent faire face à de nouvelles vagues d’infection par la Covid-19. Raison pour laquelle les résultats de l’étude soulignent qu’il est nécessaire de faire une surveillance et une analyse permanentes des données relatives au coronavirus pour aider les nations à trouver un équilibre entre le contrôle de la transmission et le soutien des économies et des moyens de subsistance.