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Décès d’Idriss Deby : l’opposition dit NON à l’ingérence de la France

Les partis politiques de l’opposition démocratique, dans une déclaration signée, le 21 avril de Mahamat Bichara mettent en garde les autorités françaises notamment le président français Emmanuel Macron, le ministre des Affaires étrangères Jean Yves Le Drian et les généraux de l’armée française de ne pas s’immiscer dans les affaires intérieures du Tchad.

 

Les présidents et secrétaires généraux des partis de l’opposition, se sont réunis le 21 avril, au lendemain du décès du président Idriss Deby. Au sortir ils ont formulé quelques consignes. D’abord, ils condamnent avec fermeté le coup d’Etat institutionnel opéré par les généraux après la mort du président de la République, Idriss Deby Itno le 20 avril, puis appellent à l’instauration d’une transition dirigée par les civils dans le respect de l’ordre républicain à travers un dialogue inclusif.

Non-ingérence

Les partis de l’opposition tchadienne ont prévenu la France qu’aucune ingérence ne serait tolérée. « Les partis politiques mettent en garde les autorités françaises notamment le président français Emmanuel Macron, le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian et les généraux de l’armée française de ne pas s’immiscer dans les affaires intérieures du Tchad », a précisé Mahamat Bichara, porte-parole de la coalition des partis contestataires.
En outre, appelle la population tchadienne à ne pas obéir aux décisions illégales, illégitimes et irrégulières prises par le Conseil militaire de transition, notamment la Charte de la transition, le couvre-feu, la fermeture des frontières etc. et à demeurer vigilant contre toute forme de prise de pouvoir ou de sa confiscation par la force.
En rappel les alliés du leader défunt ont agi rapidement pour s’assurer que le pouvoir reste entre leurs mains, en installant le fils du maréchal Déby, Mahamat Idriss Deby, 37 ans, comme président et chef d’un conseil militaire de transition, tout en dissolvant le parlement et le gouvernement. Ils ont déchiré la constitution du Tchad et établi une « Charte de transition » qui définit une nouvelle loi fondamentale pour le pays.

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