C’est lui qui choisit et nomme les membres de chacun des organes de la transition.
Le conseil militaire de transition (CMT) a publié, mercredi 21 avril, la version définitive de sa charte qui explique les modalités de la transition qu’elle prévoit sur une période de 18 mois.
Ainsi, le CMT, le conseil national de transition et le gouvernement de transition sont les trois organes indiqués par la charte pour gérer le pays. Le conseil militaire, constitué de quatorze généraux et présidé par Mahamat Idriss Déby, fils du défunt président, représente le pouvoir exécutif. Il explique les grandes orientations de la politique générale et promulgue les lois.
Le conseil national de transition, composé de 93 membres « issus de toutes les classes de la société », d’après le texte, assurera le pouvoir législatif. Il aura entre autre l’importante mission d’examiner le projet de nouvelle Constitution. S’agissant du gouvernement, il doit assurer la mise en œuvre des textes.
La charte consacre en réalité presque les pleins pouvoirs au président du conseil militaire qui choisit et nomme les membres de chacun des organes de la transition. Il « occupe les fonctions de président de la République, chef de l’État et chef suprême des armées ».
Une transition de 18 mois
Selon ces termes, la transition devrait durer dix-huit mois, échéance au-delà de laquelle une nouvelle Constitution devra être adoptée. Le conseil national se réserve toutefois le droit de proroger cette période, une seule fois.
Il faut rappeler qu’on ne sait pas toujours comment est décédé le président Idriss Déby. Selon l’armée, il serait mort les armes à la main en essayant de refouler les rebelles du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT). Une version confirmée par nos confrères de Jeune Afrique.
Mais le flou demeure encore sur les circonstances exactes de cette mort. Alors que les Tchadiens attendent la version officielle, l’armée affirme qu’il serait mort suite à une blessure contractée dans le nord du Kanem, en s’opposant aux rebelles du FACT.
Actuellement, les versions se contredisent. C’est le cas notamment concernant la date de la mort d’Idriss Déby. Mardi, Jeune Afrique révèle que le maréchal aurait été touché dimanche après-midi en bataillant non loin de son fils une colonne de rebelles. Il serait ensuite mort dans la soirée.
Qui est jusqu’ici ignorant ?? L’on sait tous qu’il sera le président de la République. l’Afrique a toujours été ainsi