Il est poursuivi pour obtention de document administratif par fausse déclaration selon une source proche du tribunal.
Au Gabon, le procès de Brice Laccruche Alihanga, l’ex-directeur de cabinet d’Ali Bongo, s’est ouvert vendredi dernier et se poursuit ce lundi. L’audience de vendredi n’avait pas duré, rapporte RFI. Les avocats de M. Alihanga en prison depuis dix-sept mois ayant évoqué des questions de procédure.
Aujourd’hui, tout semble prêt pour qu’il soit jugé dans une affaire liée à sa nationalité gabonaise Mais ce n’est pas tout. Brice Laccruche Alihanga pourrait comparaître à nouveau devant la Cour criminel spéciale pour détournement de fonds publics, concussion et blanchiment des capitaux. Des raisons pour lesquelles il a été emprisonné.
Le procès pourrait s’ouvrir dans le calme. La séance de vendredi a été renvoyée parce que les avocats de Laccruche Alihanga avaient dit n’avoir en aucun cas eu accès au dossier et à leur client.
Accès au dossier
« Enfin le tribunal nous a donné le dossier de notre client depuis vendredi », a déclaré Anges Kevin Nzigou, un des deux avocats gabonais de l’ancien directeur de cabinet. En plus du dossier, la justice leur a permis de rencontrer le prévenu depuis vendredi.
« J’ai eu accès à mon client, vendredi, samedi et dimanche. Nous avons préparé l’audience ensemble », a affirmé Me Nzigou.
Brice Laccruche Alihanga est poursuivi pour obtention de document administratif par fausse déclaration selon une source proche du tribunal. Parmi ces documents, il y a un acte de naissance et un certificat de nationalité gabonaise.
À sa naissance à Marseille en France en 1980, le prévenu avait pour nom de famille Fargeon. Il est devenu Laccruche Alihanga en 1984. La justice veut faire toute la lumière sur ce changement.