Sa gestion de la crise sanitaire de la Covid-19, bien que saluée à l’international, avait été critiquée par l’ancien président américain Donald Trump.
Le patron de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Ethiopien Tedros Ghebreyesus, pourrait déposer sa candidature à un second mandat. C’est du moins ce que croit savoir le média américain, Stat News.
Approchée par l’AFP, l’OMS n’a pas précisé si son directeur avait l’intention de se présenter pour un second mandat, indiquant que la période de nomination s’est ouverte en avril dernier.
« Les États membres peuvent proposer des candidats entre maintenant et septembre », a souligné l’agence onusienne, précisant que « toutes les propositions sont envoyées dans des enveloppes scellées au président du conseil d’administration et sont strictement confidentielles jusqu’à leur ouverture en temps voulu ».
En 2017, le Dr Tedros Ghebreyesus, diplômé en immunologie et docteur en santé communautaire, était devenu le premier africain directeur général de la puissante agence de santé de l’ONU avec son vœu de la réformer et de la rendre plus transparente. Mais l’ancien ministre de la Santé et des affaires étrangères d’Éthiopie restera dans les annales pour avoir été à la tête de l’OMS lors de l’apparition de la pandémie de Covid-19.
Les critiques
Si ce spécialiste du paludisme bénéficie du soutien de la communauté internationale grâce à sa solidarité envers les pays défavorisés, son premier mandat a été marqué par les attaques personnelles.
Sa gestion de la crise sanitaire de la Covid-19, bien que saluée à l’international, avait été critiquée par l’ancien président américain Donald Trump. Ce dernier avait accusé l’agence onusienne d’être une « marionnette de la Chine » et avait commencé à retirer les États-Unis de l’organisation en signe de contestation.
Le chef de l’OMS avait aussi été visé par des critiques émanant de son pays, l’Ethiopie. Alors que la guerre au Tigré faisait rage, Tedros Ghebreyesus avait été accusé par le général éthiopien Berhanu Jula de soutenir les membres du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF).