Selon des sources sécuritaires, un ancien chef de parti politique, le secrétaire général de l’UNDS, Modeste Ngarial, qui a regagné les rangs de la rébellion l’année dernière, ont été arrêtés.
Au Tchad, les opérations se poursuivent contre les rebelles du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT) dans le Nord Kanem. C’est du moins ce qu’affirment plusieurs sources militaires.
Il s’agit d’opérations de ratissage, apprend-on ; les rebelles, ayant été mis hors d’état de nuire, sont en fuite.
Selon ces mêmes sources, une trentaine de rebelles ont été faits prisonniers ces derniers jours. Il s’agit notamment d’un ancien chef de parti politique, le secrétaire général de l’UNDS, Modeste Ngarial, qui a regagné les rangs de la rébellion l’année dernière.
D’après une autre source sécuritaire, certains groupes de rebelles sont aussi disséminés au Niger. Et que 4 véhicules sont remontés en Libye, l’un transportant le chef du Fact, Mahamat Madhi Ali.
La débandade
Le groupe rebelle dément être en débandade, assurant plutôt que ses troupes se sont cachés parmi la population pour éviter d’être la cible des avions de l’armée tchadienne.
« Nos capacités de frappes sont intactes », garantit le porte-parole du groupe. Il reconnaît cependant qu’il y a eu des prisonniers. Il accuse l’armée d’avoir procédé à des exécutions sommaires. S’agissant du chef du Fact, il se trouve toujours au Nord Kanem, selon le porte-parole du mouvement.
Rappelons que les rebelles du Fact ont lancé une attaque dans les régions du Kanem et du Tibesti le 11 avril dernier. C’est-à-dire le jour où s’est déroulée l’élection présidentielle au Tchad. D’après les autorités, il serait responsable de la mort du président Déby. Les opérations militaires pour mettre ces rebelles hors d’état de nuire continuent.