80% d’Africains utilisent des médicaments traditionnels pour se soigner, selon l’OMS. Des actions supplémentaires restent cependant nécessaires pour exploiter le plein potentiel de ces pratiques de soins endogènes.
Très prochainement, l’implémentation du projet des médecins, chercheurs et tradi-praticiens du Cameroun de planter 1 million d’arbres entre 2021 et 2025 commencera par Nomayos, une localité située non loin de Yaoundé. Celle-ci recevra 30 000 arbres.
« Nous allons planter des arbres et invitons les institutions à nous accompagner, car cela coûte cher. Lorsqu’on vous propose un médicament traditionnel amélioré au prix de 5000 FCFA par exemple, il faut savoir que l’accès aux plantes n’est pas gratuit. Voilà pourquoi nous allons planter des arbres médicinaux pour pallier le manque de matière première », a expliqué Marlyse Peyou, biochimiste, lors de la présentation du projet le 1er mai 2021 à Yaoundé.
« Le gouvernement se met aux côtés du consortium des médecins, chercheurs et tradi-praticiens pour les accompagner dans cette initiative qui est la bienvenue », assure le représentant du gouverneur de la région du Centre. Un tel projet a été suscité l’attention du gouvernement.
Emergence de la médecine traditionnelle
L’Assemblée nationale a tenu une plénière spéciale dédiée à la médecine traditionnelle consacrée aux échanges et au partage d’informations entre les membres de la Chambre basse du Parlement et du gouvernement, les médecins, les chercheurs et les praticiens de la médecine traditionnelle le 25 juin 2020.
Cette plénière spéciale, d’après le communiqué du secrétaire général de l’Assemblée nationale, Gaston Komba, visait la modernisation, la codification et finalement la valorisation de la médecine traditionnelle pour en faire un support complémentaire à l’offre de santé nationale.
L’initiative de l’Assemblée nationale intervient en pleine pandémie de Covid-19, qui a eu le don de sortir la médecine traditionnelle de l’ornière. En effet, nombre de ses spécialistes ont mis au point des thérapies à base de plantes médicinales réputées efficaces contre le coronavirus. C’est le cas de Mgr Samuel Kleda, archevêque métropolitain de Douala, qui réclame avoir déjà soigné des milliers de malades atteints de Covid-19.
C’est très bien. L’Afrique doit être indépendante dans tous les domaines. Si nous pouvions traiter nous-mêmes des maladies comme le sida, le paludisme, la covid 19 tout irait mieux dans le meilleur des mondes.
« 80% d’Africains utilisent des médicaments traditionnels pour se soigner, selon l’OMS »
Combien meurent pour n’avoir pas présenté leur pathologie à la médecine?
Combien de nos pontes, au lieu d’aller à l’étranger se faire soigner, vont chez le tradi-praticien?
Une « médecine traditionnelle » existe? Alors, Elle reste un placébo administré à tous les malades, démunis. Une façon de les abandonner à leur sort.
Notre système de santé, ne devait pas inclure notre « médecine traditionnelle ». Elle est trop est trop subjective et manque d’analyse probante. Boire une décoction et guérir, c’est exactement comme prier et guérir. Rien ne prouve que c’est la décoction ou la prière, qui est à l’origine de la guérison.
Nos gouvernants valorisent des gens qui, de par leur diversion, les aident à laisser mourir loin des hôpitaux, des misérables,
Bon débarras.
Pourtant, il existerait de bons tradi-praticiens….A ce qui se dit.