Deux policiers ont été blessés dans l’attaque du commissariat général de division de Bende, dans l’État d’Abia.
Au Nigeria, la police est devenue une cible au Sud-Est du pays. Des commissariats et même des bâtiments publics sont attaqués presque tous les jours dans les États d’Abia, Akwa Ibom ou Imo. L’Ipob, le mouvement indépendantiste biafrai et sa branche armée le Réseau de sécurité de l’Est (ESN) qui opèrent dans le Sud-Est du pays, sont dans le collimateur des autorités.
Hier mercredi, deux policiers ont été blessés dans l’attaque du commissariat général de division de Bende, dans l’État d’Abia. Des dizaines d’assaillants ont attaqué le bâtiment et brûlé les véhicules qui y étaient garés. Ces hommes ont aussi libéré les détenus qui se trouvaient dans les cellules du poste.
Un autre commissariat avait été pris d’assaut dimanche 9 mai dans la même région d’Abia, un autre encore fin avril. Mais la liste de ces violences régulières contre les forces de l’ordre dans les États du Sud et du Sud-Est du Nigeria n’est pas exhaustive.
Cycle de violences
Mercredi matin, deux stations de police ont également été incendiées dans l’État voisin d’Akwa Ibom. Là-bas, vingt-deux policiers auraient été tués depuis le début de ce cycle de violences. D’après les autorités, celles-ci seraient le fait de l’Ipob, le groupe séparatiste qui milite pour l’indépendance du Biafra.
Il y a seulement une semaine, le jeudi 6 mai, les forces de sécurité nigérianes ont annoncé avoir tué 11 membres présumés de l’ESN. Repoussant ainsi une attaque contre un commissariat de l’État d’Imo.
C’est dans cette région que 1 800 détenus se sont évadés début avril après l’attaque d’une prison.
deman