Il n’est pas certain que l’ex-patron de l’ANC soit présent pour répondre aux 16 chefs d’accusations.
L’ancien président de l’Afrique du Sud, Jacob Zuma a rendez-vous ce lundi devant la justice. Il est accusé d’avoir perçu près de 250 000 dollars via des pots-de-vin dans le cadre d’un contrat total de 3,4 milliards de dollars signé en 1999 avec le Thales. C’est le géant français de la défense et de l’aérospatiale.
Selon nos confrères d’Africanews.com, il n’est pas certain que l’ex-patron du parti au pouvoir du Congrès National Africain (ANC) soit présent pour répondre aux 16 chefs d’accusations d’accusation de fraude, de corruption et de rançonnage.
Et pour cause, ses avocats ont jeté le tablier le mois dernier. D’après certains proches du dossier, l’ancien président de la République pourrait demander un nouveau renvoi du procès pour avoir le temps de constituer une nouvelle équipe juridique de préparer sa défense.
Ces accusations mettent une nouvelle barrière dans la carrière de l’homme politique de 79 ans. Jacob Zuma avait été obligé de démissionner de la présidence en 2018 à cause de plusieurs affaires d’abus de pouvoirs présumés.
Le refus de témoigner de l’ex-président
Depuis ce temps, il n’a cessé de jouer au chat et à la souris avec la commission anticorruption qu’il a lui-même mise en place début 2018 dans une tentative avortée de convaincre le pays qu’il n’avait rien à cacher.
Pour le moment, le refus répété de l’ex-président de témoigner devant la commission a conduit à une impasse judiciaire. Mais il a été cité directement ou indirectement par plus de 30 témoins devant la commission, dont les résultats peuvent être utilisés à des fins d’enquête et de poursuites