Les coulées de lave ont endommagé les canalisations, ainsi qu’un réservoir qui alimentait des milliers de foyers. Face à la pénurie d’eau potable, les habitants se sont reportés sur les eaux du lac Kivu malgré les risques de développer des maladies comme le choléra.
Les robinets ont cessé de couler depuis l’éruption du Mont Nyirangongo le week-end dernier. Les coulées de lave ont endommagé les canalisations, ainsi qu’un réservoir qui alimentait des milliers de foyers. Face à la pénurie d’eau potable, les habitants se sont reportés sur les eaux du lac Kivu malgré les risques de développer des maladies comme le choléra.
« Je suis venue ici au lac uniquement pour savoir comment prendre de l’eau et préparer des choses pour mes enfants », explique une habitante. « Nous avons des robinets à la maison mais l’eau ne coule plus ; si je ne viens pas ici au lac, je vais devoir dépenser beaucoup d’argent. »
Calvaire
Les habitants parcourent jour et nuit des dizaines de kilomètres pour remplir en eau leurs bidons. Ils attendent le soutien du gouvernement et des organisations humanitaires pour favoriser le déploiement de camions citernes et l’arrivée de médicaments. »Nous vivons dans la peur, nous sommes trop inquiets parce que nous ne savons pas à quoi nous attendre et nous vivons dans une situation très difficile avec les tremblements de terre qui se produisent du jour au lendemain. Nous ne savons pas ce que nous allons faire. Nous sommes laissés à notre propre sort « , s’inquiète un habitant.
Frayeur
Le réveil du volcan Nyiragongo inquiète les habitants de Goma. Nombreux ont fui leurs habitations alors que le sol a tremblé plusieurs fois ce mardi. La ville doit faire face également à une pénurie d’eau potable.
Quatre jours après l’éruption du volcan Nyiragongo, la ville de Goma, situé à 10 kilomètres au sud du cratère, reste sur ses gardes.
L’éruption du volcan Nyiragongo samedi dernier a coûté la vie à 32 personnes et détruit près de 2 000 habitations. Plus de 7 000 congolais se sont déjà réfugiés au Rwanda voisin.