A ce jour 28 mai, les chiffres officiels font état de 31 385 cas confirmés, pour 782 morts.
Au total, 32 parlementaires de la République démocratique du Congo (RDC) sont morts de la Covid-19 depuis l’apparition du virus dans le pays en mars 2020. L’information a été donnée jeudi par le premier vice-président de l’Assemblée nationale, Jean-Marc Kabund.
Cette annonce intervient au moment où les autorités craignent une troisième vague des cas de coronavirus. En effet, depuis plusieurs jours, les cas de contamination sont en augmentation. Au moins 107 nouveaux cas ont été ainsi enregistrés jeudi.
A ce jour 28 mai, les chiffres officiels font état de 31 385 cas confirmés, pour 782 morts. La capitale Kinshasa, avec plus de 21 700 cas, est le principal foyer de l’épidémie. L’épicentre est la commune de la Gombe, le riche centre-ville où on retrouve la plupart des institutions, le monde des affaires. Mais également où habitent les Congolais riches et les étrangers.
Plusieurs proches collaborateurs du chef d’Etat Félix Tshisekedi sont morts de la maladie. Toutefois, la plupart des habitants de la capitale restent dubitatifs sur la présence, voire l’existence, de la Covid-19 dans cette mégalopole périphérique.
L’absence d’immunité
Le gouvernement avait le 22 mai remarqué « une légère hausse de cas de contamination due notamment à l’exposition aux variants étrangers (indien et anglais), à l’absence d’immunité collective vaccinale et au relâchement sur l’observance des gestes barrières ».
Pour des raisons de délai de prescription, la RDC avait dû céder à ses voisins 1,3 millions de doses, sur les 1,7 millions reçues grâce au système Covax de l’ONU. En dépit de la rétrocession de ces doses au système Covax, « le pays dispose de 384 000 doses en stock et 50 000 doses reçues du gouvernement indien », indique le gouvernement.