Arrêtés lors des marches pacifiques du 22 septembre à travers le pays, les militants du MRC ont vu leur demande de libération rejetée le 25 mai 2021.
Alain Fogue, le trésorier national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), Olivier Bibou Nissack, le porte-parole de Maurice Kamto et plusieurs autres militants de cette formation politique sont privés de liberté depuis plusieurs mois.
Arrêtés lors des manifestations pacifiques organisées par le MRC le 22 septembre à travers le Cameroun, leur demande de libération en habeas corpus a été rejetée le 25 mai 2021 par la Cour d’Appel du Centre à Yaoundé. C’est pourquoi la Fédération du MRC du Noun, une localité située dans la région de l’Ouest, appelle à une marche pacifique pour leur libération.
« Peuple du changement, préparez-vous pour une marche pacifique de libération contre cette torture judiciaire que nos combattants de la liberté subissent depuis des mois sans aucune suite favorable. La date et les lieux de rassemblement vous seront communiqués dans les jours avenirs », lit-on dans un communiqué signé ce 03 juin 2021.
D’après ce parti d’opposition, « leurs amis politiques ont été embastillés depuis des mois par cette dictature reptilienne en perte de repères parce qu’ils ont exercé leur droit fondamental inscrit dans la constitution ».
Covidgate : un scandale financier de « trop »
Au même moment, les » ministres » de Paul Biya « et ses autres sicaires qui se comportent comme des bandits à col blanc, sont libres alors qu’ils ont dilapidé les fonds octroyés par le FMI pour la lutte contre la Covid-19. »
Le Covidgate, selon la Fédération du MRC du Noun, est un scandale financier de trop qui vient enrichir le système de vol institutionnel que M. Paul Barthélemy Biya’a bi Mvondo a bâti depuis son arrivée à la tête du Cameroun.
« Ce sinistre personnage a fait son temps. Il n’a plus rien à donner et est emprisonné dans l’obscurantisme mentale loin de la vérité; c’est-à-dire prendre un pays à revenu intermédiaire et prospère pour l’enfoncer dans la caverne de la mal gouvernance, la misère, le braquage des deniers publics », souligne le communiqué.