Le dossier fait partie d’un ensemble d’enquêtes, menées depuis le début de la pandémie, autour des nombreux contrats frauduleux.
La police sud-africaine continue d’enquêter autour des affaires de corruption qui s’entassent depuis le début de la crise sanitaire de Covid-19. Le président Cyril Ramaphosa avait fait la promesse de traiter tous ces cas en lien avec le coronavirus de façon « sévère et appropriée ».
Cependant la dernière affaire qui est au menu de toutes les conversations gêne l’un des meneurs de la lutte contre la pandémie : le ministre de la Santé, Zweli Mkhize. L’unité des enquêtes spéciales de la police enquête sur un contrat accordé par le ministère de la Santé à l’entreprise « Digital Vibes ».
Cette agence devait, en 2019, gérer la communication du ministère autour du projet de couverture maladie universelle. Le contrat a été ensuite étendu à la gestion de la communication autour de la pandémie.
Un dossier entaché d’«irrégularités»
Seulement, une partie des 9 millions d’euros versés auraient bénéficié à deux connaissances du ministre de la Santé. Notamment son ancienne assistante et son ex-porte-parole. Zweli Mkhize admet que le dossier est entaché d’«irrégularités», mais dit ne pas être resté proche de ces anciennes collaboratrices, et ne pas avoir pas empoché directement d’argent de ces contrats.
Le président Cyril Ramaphosa désire attendre la remise du rapport de la police, d’ici la fin du mois, avant de prendre une décision. Le dossier fait partie d’un ensemble d’enquêtes, menées depuis le début de la pandémie, autour des nombreux contrats frauduleux, pour un total qui dépasse 800 millions d’euros.